“L’humain d’abord” : bavure policière, appel à Mathias Reynard, le centre LAVI Valais romand doit urgemment aider Adrien de Riedmatten et sa famille !
17 décembre 2024 : 100e jour de grève de la faim et black-out médiatique total, du jamais vu !Communiqué des 100 jours
En mai 2023, Adrien de Riedmatten, autiste Asperger, a subi un grave dérapage et des maltraitances policières lors d’une interpellation pour qu’il soit auditionné pour un commentaire posté sur Facebook (détails exposés ici).
Depuis, c’est la descente aux enfers, car Adrien est un handicapé officiellement reconnu comme tel qu’on refuse pourtant de traiter comme tel et il est une victime évidente de violences, à laquelle on refuse d’octroyer l’aide prévue aux victimes. Pire, cette situation indécente le rend même victime une deuxième fois !
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Malgré des preuves vidéo et médicales (voir liens plus bas), le juge a annoncé il y a un an vouloir classer le dossier… mais il ne l’a toujours pas fait (?!!).
Le centre d’aide aux victimes du Valais romand (LAVI) s’est basé sur cette intention du juge pour ne pas donner à Adrien de Riedmatten et à sa famille (5 enfants) l’aide psychologique, juridique et matérielle auxquelles ils ont légalement droit.
Le 28 novembre 2024, Adrien a renvoyé pour la septième fois au centre LAVI l’autorisation de consulter le dossier pénal, alors que légalement, il n’est même pas nécessaire qu’une plainte soit déposée pour activer l’aide d’urgence à une victime présumée.
Dans la pratique, un centre LAVI doit accepter les dires d’une victime sans jugement.
Pire, le LAVI, malgré les preuves à disposition, estime que “les informations qu’Adrien leur a fournit ne lui permettent pas d’établir avec une vraisemblance suffisante la qualité de victime aux événements annoncés”.
Nous soupçonnons le centre LAVI d’être sous pression car les auteurs des mauvais traitements sont des policiers.
Quand il s’agit d’écrire de belles phrases et de beaux principes sur leur site Internet, il y a du monde, mais quand il s’agit de défendre une victime de violences policières dans un embroglio politico-juridique, il n’y a plus personne.
Les protagonistes impliqués préfèrent, en manquant de courage, en bafouant ce pour quoi ils sont payés, rajouter des raisons pour Adrien de se sentir victime des instances qui sont censées le protéger. Est-ce normal ? Est-ce le genre de société que l’on souhaite pour nos enfants ?
Nous demandons à Mathias Reynard, Conseiller d’État valaisan sous l’autorité duquel se trouve le centre LAVI du Valais romand – et dont le slogan de campagne pour 2025 est “L’humain d’abord” – d’intervenir pour enfin fournir à Adrien et à ses proches l’aide d’urgence prévue par la loi.
Le temps presse après plus de 100 jours de grève de la faim d’Adrien.
Le silence Mathias Reynard dans cette affaire est incompréhensible par rapport aux valeurs morales que lui et son parti représentent dans l’opinion publique.
Vous pouvez lui souhaiter bonne chance en cliquant sur cette photo :